Bien le bonjour ! Avec la sortie du nouveau tome de Les Thés meurtriers d’Oxford, j’ai pensé que ce serait le bon moment pour partager quelques anecdotes amusantes sur la série, que même les fans inconditionnels ne connaissent peut-être pas…
Sans plus attendre, voici quelques éléments qui pourraient vous surprendre dans Les Thés meurtriers d’Oxford:
1) Les Thés meurtriers d’Oxford se déroule dans une sorte d’Oxford parallèle
L’une des questions que me posent souvent les fans est la suivante : « Les collèges d’Oxford et autres lieux mentionnés dans les livres sont-ils réels ? Puis-je les visiter ? »
La réponse est : cela dépend. Si un collège apparaît dans l’histoire d’une manière potentiellement négative (par exemple, un personnage de l’établissement est suspecté de meurtre ou victime d’un acte criminel), il s’agit généralement d’une création de ma part, même si les collèges peuvent être fortement inspirés d’établissements réels ! Les habitués d’Oxford devineront peut-être lesquels ! Mon but est d’éviter la diffamation et de bénéficier d’une plus grande licence créative. Je n’ai pas besoin de me préoccuper des objections selon lesquelles telle ou telle chose n’est pas crédible, car en décalage avec le fonctionnement réel de ce collège. Il s’agit également d’une convention établie dans de nombreux autres livres et séries télévisées se déroulant à Oxford, telle que la série Inspecteur Morse, qui mettent généralement en scène des collèges fictifs.
Cependant, dans mes livres, tout collège mentionné en toile de fond ou en guise de référence est réel. Ainsi, dans Tôt ou tarte, le Haverton College, où les suspects étudient, est fictif, mais le Magdalen College, également mentionné, est bien réel.
Je suis la même règle pour les autres lieux mentionnés dans les livres. Si un magasin, un pub ou une galerie d’art ont des associations potentiellement négatives dans le scénario, ils seront probablement fictifs. Cependant, certains lieux célèbres d’Oxford, tels que la Bodleian Library, le Sheldonian Theatre, le marché couvert et les jardins botaniques ne peuvent être altérés (ce serait comme Paris sans « tour Eiffel »).
(Photos de mon voyage de recherche à Oxford en 2016)
Le village de Meadowford-on-Smythe, où se trouve le salon de thé de Gemma, est entièrement fictif (et j’ai pris quelques libertés au niveau de la géographie – voir ci-dessous !). Cependant, il s’inspire de plusieurs villages réels des Cotswolds que j’ai visités lorsque je vivais à Oxford et des voyages de recherche que j’ai effectués de temps à autre au Royaume-Uni alors même que j’avais émigré en Australie. Si vous êtes de passage dans les Cotswolds, ne manquez pas le minuscule et adorable Small Talk Tearoom de Bourton-on-the-Water, le Rixy’s Cotswold Tearoom de Moreton-in-Marsh, Lucy’s Tearoom à Stow-on-the-Wold ou le Priory Tearoom de Burford.
Lorsque j’écris, j’aime ajouter des institutions et des lieux réels autant que possible, car cela donne plus d’authenticité aux histoires et vous permet de visiter certains lieux mentionnés dans les livres !
2) Seth et Lincoln sont la même personne ! D’une certaine manière…😉
Une autre question que l’on me pose souvent est de savoir si certains des personnages sont basés sur des personnes réelles. La plupart des auteurs ne basent jamais un personnage sur une personne réelle, principalement parce que ce serait trop restrictif ! Vous pourriez vouloir un personnage qui ressemble à votre beau-frère, qui parle comme votre ancien patron, qui a un tic nerveux comme le caissier du supermarché et qui gâte son chat comme votre voisin excentrique. Les personnages sont donc généralement un patchwork de différentes personnalités qu’un auteur a rencontrées au cours de sa vie, assemblées et modifiées pour répondre aux besoins de l’histoire.
Cependant, je dois avouer que plusieurs personnages de Les Thés meurtriers d’Oxford portent le nom de personnes réelles. Le plus connu est sans doute Devlin O’Connor, inspecteur au CID et ancien amour d’université de l’héroïne, Gemma. Devlin est nommé en l’honneur de mon professeur d’anglais au lycée, Frank Devlin, qui a été l’un des premiers à m’encourager à poursuivre mes rêves d’écrivain.
En outre, les noms de deux de mes personnages viennent de ma série télévisée de science-fiction préférée, Fringe. Cette série présente notamment un personnage appelé Lincoln Lee, joué par un acteur américain du nom de Seth Gabel. Le personnage de Lincoln Lee est timide, réservé, intellectuel et « gentil » (du moins, une version de lui ; Fringe est une série sur les univers parallèles, il existe donc des versions différentes de chaque personnage !).
Ainsi, lorsque j’ai créé les personnages (1) du meilleur ami timide et intello de Gemma, et (2) du « gentil » rival potentiel du sombre Devlin O’Connor qui fait craquer l’héroïne… J’ai décidé que les prénoms Seth et Lincoln convenaient parfaitement aux images que j’avais en tête.
3) Muesli est un faux !
Le personnage le plus célèbre de la série porte le nom de ma chatte, Muesli, son homologue dans la vraie vie. Mais je dois admettre que la véritable Muesli est tout l’opposé du personnage !
Contrairement à la Muesli fictive, qui est audacieuse et effrontée, aventureuse et amicale avec les étrangers, la vraie Muesli est un peu une poule mouillée. Elle s’enfuit et se cache dès que des étrangers viennent à la maison (elle déteste particulièrement les ouvriers avec de grosses bottes !) et c’est une chatte assez nerveuse et timide en général. Elle s’effraie facilement, déteste les machines qui font du bruit et est très méfiante dès que quelque chose change dans son environnement. Elle déteste aussi les nouveaux endroits et essaie de se cacher sous les objets… rien à voir avec la Muesli de la fiction qui explore le monde avec enthousiasme.

Voici donc les deux visages de Muesli : poule mouillée et princesse effrontée !
Cependant, la vraie Muesli est très affectueuse, joueuse et confiante, (même exigeante !), lorsqu’elle est seule avec nous à la maison – c’est presque comme si elle se transformait en une autre chatte lorsqu’elle voit des étrangers ! Je suppose donc qu’elle a bien ce côté aussi, et c’est celui que je présente le plus dans mes romans. (Je peux vous dire que l’exaspération que ressent Gemma face aux frasques de sa chatte est définitivement basée du vécu !)
4) Le CID de l’Oxfordshire n’existe pas
Les forces de police qui couvrent la région de l’Oxfordshire s’appellent en réalité la Thames Valley Police. Cependant, pour les raisons évoquées ci-dessus pour le choix de noms de collèges fictifs, j’ai décidé de faire référence au « CID de l’Oxfordshire », qui n’existe pas, juste pour éviter les complications ! Mais il y a bien un commissariat de police à Oxford, au bas de St Aldates, exactement comme décrit dans les histoires.
5) Les romans prennent quelques libertés avec la géographie ! 😉
Le salon de thé du Little Stables est situé à Meadowford-on-Smythe, un village typique des Cotswolds, rempli de ruelles pavées pittoresques et de cottages au toit de chaume, offrant une vue sur les célèbres « collines ondulantes » de la campagne environnante. On dit souvent de Gemma qu’elle se rend à vélo d’Oxford à son salon de thé en vingt minutes environ. C’est un peu exagéré !
Bien qu’une partie des Cotswolds se trouve dans le comté de l’Oxfordshire (et les Cotswolds de l’Oxfordshire s’enorgueillissent de certains des villages les plus pittoresques de la région, tels que Burford et Chipping Norton), il n’existe cependant aucun village des Cotswolds – du type à orner les boîtes de chocolat comme décrit dans les romans – aussi proche de la ville universitaire. Le village le plus proche est probablement Yarnton, qui se trouve à environ 30 minutes de vélo d’Oxford, mais il ne fait généralement pas partie des villages « traditionnels » des Cotswolds que l’on trouve sur les circuits touristiques.
Pourtant, un village des Cotswolds pourrait techniquement exister là où Meadowford-on-Smythe est censé être, alors pas d’affolement !😉
6) Oui, l’art imite clairement la vraie vie !
Les gens pensent souvent que les romans sont autobiographiques et il est vrai que les auteurs écrivent souvent des histoires basées sur leurs propres expériences de vie. Lorsque j’ai eu l’idée de cette série, j’ai été fortement inspirée par mes études à l’université d’Oxford et par ma vie là-bas après avoir obtenu mon diplôme. Ainsi, bon nombre des sentiments, réactions et souvenirs de Gemma sont tirés de mes propres années d’études.
Mais, plus que cela, il y a plusieurs scènes ou intrigues secondaires spécifiques dans les livres qui reflètent des situations que j’ai réellement vécues.
Par exemple, le tome 6 Les entremets tueurs a été inspiré par la fois où nous avons trouvé un hérisson blessé au fond de notre jardin et, avec les conseils de notre vétérinaire, avons tenté de le soigner.
Nous vivions en Nouvelle-Zélande et avions notre premier chat, Lemon, à l’époque (ainsi que notre dogue allemand, Honey). Aucun des deux n’a été impressionné par notre nouvel invité plein de piquants !
De même, une scène clé du tome 5 Tôt ou tarte est inspirée par ma propre expérience de cours de self-défense. Voulant me sentir plus en sécurité, je suis allée tester un cours de Krav Maga, qui était très amusant. Même si, après une heure de gestes maladroits, j’ai écopé d’une entorse de la cheville.
Mais je n’ai pas tout perdu, car l’expérience s’est transformée en une formidable intrigue secondaire impliquant Gemma et les vieilles chouettes dans un cours de Krav Maga, et plusieurs amatrices de combat rapproché qui ne regarderont plus jamais les petites vieilles de la même manière !
7) Le nom de la rose (Evelyn)…
La mère de Gemma, Evelyn Rose, est l’un des personnages les plus mémorables de la série. Les fans la trouvent à la fois exaspérante et amusante, et j’admets volontiers qu’elle est inspirée par une combinaison de ma propre mère et de ma belle-mère (qui, soit dit en passant, ne se souvient toujours pas du mot de passe de son iPad ! 😉).
L’inspiration pour le nom du personnage, cependant, vient de mon jardin : elle porte le nom d’une des magnifiques roses David Austin que je cultive : « Evelyn » (Aussaucer). « Evelyn » est un rosier buisson anglais, avec d’énormes fleurs d’un rose pêche doux, qui tirent sur le crème, et un joli parfum fruité. En fait, son nom viendrait de la marque anglaise de produits de toilette, Crabtree & Evelyn, qui l’utilisait dans sa gamme de parfums à la rose. J’ai trouvé que c’était le nom parfait pour un personnage « anglais » si élégant !
(Floraison de la rose « Evelyn » et la plante poussant sur une arche dans mon jardin…)
8) L’histoire de Gemma est une histoire de seconde chance… à plus d’un titre !
Lorsque nous rencontrons Gemma pour la première fois dans le tome 1 Chou à la crim’, elle vient de rentrer à Oxford pour réaliser son rêve d’ouvrir un salon de thé traditionnel anglais. Pour ce faire, elle a dû renoncer à une carrière de haut vol à l’étranger et investir toutes ses économies dans cette entreprise. Elle souhaite ardemment que sa jeune entreprise réussisse, car cela signifierait pour elle la possibilité de prendre un nouveau départ.
Vous vous souviendrez peut-être que le premier tome est marqué par une certaine tension romantique lorsque Gemma découvre que l’inspecteur du CID chargé de l’enquête criminelle n’est autre que son ancien amour d’université, le garçon dont elle a rejeté la demande en mariage parce que sa famille trouvait qu’il venait d’un milieu « trop ouvrier ». Bien qu’ils essaient tous deux de faire semblant de ne pas se soucier du passé, il devient vite évident qu’il est impossible de l’ignorer…
— Est-ce que tu remets en question mon professionnalisme ? demanda Devlin d’une voix suave.
J’hésitai. Il n’y avait rien d’ouvertement menaçant dans son ton ou ses mots, mais je ne voulais pas le pousser dans ses retranchements.
— Je pense juste que… peut-être que tu ne veux pas l’admettre, mais ton opinion sur Justine est biaisée. Tu laisses tes émotions affecter ton jugement. Tu as déjà laissé les choses devenir trop… euh… personnelles dans le passé, avec des suspectes dans des enquêtes pour meurtre.
Son expression se durcit.
— Je vois que Mabel Cooke et ses amies ont colporté des ragots à mon sujet ?
Je haussai les épaules.
— C’était dans le journal. Je suis sûre que c’est de notoriété publique. Et d’ailleurs, tu devrais savoir que rien ne reste jamais secret dans un petit village.
— Ce n’était pas un secret. Il n’y avait rien entre la suspecte et moi dans cette affaire à Leeds, déclara-t-il sèchement. J’étais simplement désolé pour elle. Je savais qu’elle n’était pas coupable. En tout cas, je ne laisserais jamais mes sentiments personnels interférer avec une enquête.
— J’étais sûre que tu dirais ça, mais peut-être que tu ne t’en rends pas compte ? demandai-je. Tu dis que tu sais que Justine a menti sur son alibi, mais tu ne fais rien. Pourquoi tu ne le prends pas plus au sérieux ?
— Parce que quand tu fais ce métier depuis un moment, Gemma, tu commences à réaliser que les gens mentent pour toutes sortes de raisons, mais pas toujours parce que ce sont des meurtriers.
— Je ne comprends pas.
Il soupira.
— C’est normal. Fais-moi confiance, d’accord ? Je te dis que Justine n’est pas la meurtrière. C’est mon… mon instinct qui me le dit.
— Plutôt pratique comme instinct, ricanai-je.
— Pourquoi ne pas me dire honnêtement ce qu’il en est ? demanda-t-il d’un ton cinglant. Tu es juste jalouse de Justine.
— Moi ? fis-je d’une voix stridente. Je ne suis pas jalouse !
— C’est pourtant l’impression que ça donne.
— Comment oses-tu !
Je me rendis compte que je tremblais de rage.
— N’essaie pas de déformer les choses et d’en faire une affaire personnelle, Devlin ! Ce n’est pas parce que j’ai ressenti quelque chose pour toi par le passé que je vais à nouveau faire preuve de faiblesse.
Il s’approcha de moi, les yeux flamboyants.
— Ce n’est pas moi qui suis déçu que les choses entre nous ne soient plus ce qu’elles étaient. Ne le nie pas – je le vois dans tes yeux chaque fois que tu me regardes. Bon sang, Gemma ! On n’est pas dans un roman ! Tu pensais vraiment qu’on allait se revoir après tout ce temps et que tout serait comme avant ? C’est ce que tu espérais ? Que je t’envoie une lettre passionnée te disant que je crains que « ces précieux sentiments [soient] perdus pour toujours » ?
Je tressaillis. Je n’aurais jamais cru que ces belles paroles, que j’avais toujours aimées, puissent me faire tant mal en sortant de ses lèvres.
Les fans inconditionnels de Jane Austen auront peut-être une idée de la « lettre passionnée » dont il est question dans la scène ci-dessus… oui, il s’agit bien de la célèbre lettre écrite par le capitaine Wentworth dans mon roman préféré d’Austen : Persuasion. (C’est probablement l’une des plus belles lettres d’amour de tous les temps et j’ai encore les larmes aux yeux chaque fois que je la lis)
Quand j’ai commencé à écrire Chou à la crim’ et que j’ai réalisé à quel point l’histoire et la série dans son ensemble reposaient sur le thème des « secondes chances », j’ai décidé d’intégrer ce thème à la vie personnelle de Gemma. La relation de Gemma et Devlin s’inspire donc beaucoup de la belle romance de Jane Austen sur les « secondes chances » et les parallèles sont nombreux et délibérés.
***
J’espère que vous avez apprécié de découvrir toutes ces informations sur les « coulisses » de Les Thés meurtriers d’Oxford. Y a-t-il quelque chose qui vous a surpris ? Si vous mourez d’envie de me poser d’autres questions sur la série ou les personnages, laissez-moi un commentaire ci-dessous.
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Superbe article, merci beaucoup pour ce chouette concours, je participe avec plaisir 😉
Merci, Stéphanie!
C’est un plaisir de découvrir toutes ces petites anecdotes ! Pour les parallèles avec Persuasion (qui est aussi un de mes romans préférés de Jane Austen 😍), j’ai honte d’admettre que je n’avais pas fait le rapprochement… Le bon côté des choses, c’est que cela me donne une bonne raison de relire les aventures de Gemma, pour mieux prêter attention à ces détails ! 😇
Quel plaisir de rencontrer un autre fan de Persuasion ! Je suis tellement content(e) que vous ayez trouvé les anecdotes intéressantes et j’espère que vous apprécierez encore plus de relire mes romans maintenant. 🙂
(*J’utilise un logiciel de traduction, veuillez donc excuser toutes erreurs !)
Merci pour toutes ces informations et précisions ! Ça donne encore un peu plus l’impression d’entrer dans le monde de Gemma …
Je profite de cette occasion pour vous dire que j’espère que la mère de Gemma va “grandir” un peu, s’améliorer et devenir moins insupportable … Je la trouve vraiment trop pénible, et pas drôle du tout …
En tout cas, bravo pour votre imagination et les très chouettes romans que vous écrivez. J’ai adoré le dernier et me réjouis déjà du prochain …
Merci, Closdanne, pour vos gentils mots – je suis si heureuse que vous aimiez les livres. Il est toujours si intéressant d’entendre les réflexions des lecteurs. Malheureusement, comme dans la vraie vie, les membres de la famille ne se comportent pas toujours comme nous le voudrions… c’est en partie pourquoi nous sympathisons avec Gemma, je pense. Je suis sûre que beaucoup d’entre nous ont des mères exaspérantes que nous ne pouvons pas changer – haha! (Je parle d’expérience 😉 )
(*J’utilise un logiciel de traduction, veuillez donc excuser toutes erreurs !)
Merci pour ces informations.
Je n’avais pas fait le roman “Persuasion” de Jane Austen.
J’aime beaucoup cette tension entre Gemma et Devlin. 🙂
Merci, Ranaud! Moi aussi 😉
Très sympa toutes ces informations. Pour le moment, je n’ai lu que le 1er tome que j’ai adoré. J’ai hâte de continuer la suite et de retrouver tous les personnages !!!
Merci, Kathia – j’espère que vous apprécierez le reste de la série !
Les résumés des tomes suivants me font déjà envie 😃🤗. Du coup, je souhaitais participer au concours. merci
i am a really fan. i just want to say that i always cook your recipe at the end of your book. I love that! you look so pretty on your picture. Thank you for your books. warm regards. Carole from Paris France
Aww, thank you, Carole, for the compliment! 🙂
i forgot to say that i participe at the competition 😃🤗